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UNE FAMILLE EN AMERIQUE DU SUD

AQUANDES

Trajet
Par Laurent

01 trajet

Par Véro

02 par Laurent

03 par Véro

08 Photos

CARNET DE ROUTE 9

La Patagonie est tellement complexe ! Aux plaines ondulantes, succèdent de profonds cañons, les hauts plateaux s’arrêtent brutalement au bord de vastes vallées. Sur la côte, la faune marine est omniprésente ; baleines, épaulards, dauphins, éléphants de mer, manchots et cormorans. Dans les parcs nationaux des forêts pétrifiées, l’environnement est minéral. Mais partout, toujours, omniprésent, le vent domine. Puissant et régulier, on peut même l’entendre arriver. Il se couche aussi brutalement qu’il se lève. Il façonne les paysages et les hommes. Quand on l’a de face, on sent ses coups de bélier sur Enzo. La vitesse chute, la consommation et la température moteur montent. Quand on l’a en arrière, c’est le bonheur. On roule à 80 Km/h sur un filet de gaz en se faisant dépasser par l’ombre des nuages. Comme c’est un vent d’ouest et que la route est sur un axe nord sud, on le prend principalement de travers. Alors, la Patagonie, c’est le pays des camions qui roulent en crabe, des motards qui se font jeter au fossé et des cyclistes qui poussent leur vélo sur le plat. 
Décembre et janvier sont les mois des vacances d’été. La route 3, qui relie Ushuaia à Buenos-Aires en suivant la côte atlantique est l’axe des vacanciers ; fuégiens qui montent au soleil et les autres qui descendent à Ushuaia. Dans les quelques stations services, balayées par le vent, qui bordent la route, les deux groupes se croisent mais ne se ressemblent pas. Les uns sont en short et T-shirt, les autres sont en polar et bonnet. Le contraste est saisissant.
Progressivement, le dense tapis d’épineux a fait place à des buissons rabougris puis à de l’herbe jaunie. En débarquant en Terre De Feu, elle nous a même semblé plus rase que sur le continent. Mais à une centaine de kilomètres d’Ushuaia, en atteignant la cordillère, nous avons l’impression d’entrer dans une oasis. De nombreux torrents bondissent au milieu des forets vers des lacs immenses aux eaux turquoise, le tout sur fond de sommets enneigés. La transition est brutale.
Ushuaia est un lieu de rencontre pour grands voyageurs. Nous y rencontrons les Muselle qui avaient fait un bout de chemin en Bolivie avec les Déroutés et les Espacla. Nous retrouvons Paul et Gil ainsi que Erik et Martina. Il y a des Allemands en pagaille et par tous les moyens ; 4X4, camions, motos… Mais aussi des hollandais, des Américains et des suisses. Nous passons le réveillon de nouvel an dans le parc national de Terre De Feu. Pendant ces quelques jours, nous avons régulièrement la visite d’un renard. Loin d’être farouche, il circule parmi les véhicules comme s’ils faisaient partie de la forêt.
A l’est de la ville, une piste longe le canal de Beagle jusqu'au Rio Moat. C’est le point le plus austral normalement accessible par la route. Puerto Williams, au Chili, est plus au sud mais il n’existe aucun service de ferry pour s’y rendre. La piste n’est pas difficile mais assez étroite et nous devons nous arrêter pour un accrochage. Véro soigne quelques contusions pendant que je treuille une des voitures qui est tombée dans le fossé. Chaque soir, le spectacle que nous offrent l’océan, la montagne et le soleil est magnifique.
La piste qui longe la côte atlantique passe à côté de l’épave du cargo Desdemona. La vue de ce navire, posé fièrement sur son banc de sable, à 50 m de la plage est surréaliste. Les argentins disent que, même poussé par une tempête, pour arriver jusque là, il fallait le vouloir… En chemin, nous nous arrêtons à une estancia ou la tonte des moutons est en cours. Le propriétaire nous guide gentiment à travers les installations et nous explique leur travail. Il leur faut 10 à 15 jours à cheval pour rassembler leurs 10000 moutons. Les tondeurs, qui viennent de Buenos-Aires, traitent 1200 moutons par jours. La laine est conditionnée en ballots d’environ 200 Kg. Après la tonte, les moutons sont traités contre les tiques et les plus vieux envoyés à l’abattoir. C’est aussi le moment ou on coupe la queue des agneaux.
A Ushuaia, je dois, à nouveau, démonter la transmission avant. La réparation uruguayenne tient bon mais une pièce d’origine, qui paraissait bonne, n’a pas résisté à la piste. A la fin du démontage, un anglais s’approche et me dit : »j’ai exactement la même transmission sur mon Unimog. ». Nous avons, donc, maintenant une solution pour nos pièces ; Mercedes est beaucoup mieux organisé que IVECO. A part cela, nous avons eu la porte de la cellule arrachée par le vent, un lanterneau fissuré à cause du vent et une entrée massive et soudaine de poussière ; la routine quoi…

Vie quotidienne

7 au 9 décembre : Nous quittons définitivement la Péninsule Valdès et le ballet de baleines. Nous nous rendons à Puerto Madryn pour faire les corvées : supermarché, lavoir, distributeur de billet, achat de souvenirs, préparation d’un colis pour la famille, lire les derniers e-mails. Toutes ces tâches de logistiques s’effectuent régulièrement et ce n’est pas l’activité préférée des enfants. 
Nous arrivons à la réserve naturelle de manchots de Magellan de Punta Tombo le 9 décembre en fin d’après-midi. Les gardes du parc ainsi que le personnel du snack se trouvant sur le parking accepte que nous passions la nuit devant l’entrée de la réserve
10 décembre : Découverte de la colonie de manchots. Il y en a plusieurs dizaines de milliers. Les terriers les plus lointains se situent à plus d’un kilomètre de la plage. Nous les observons longtemps sans se lasser ; les papas et les mamans manchots ne cessant leurs allers-retours vers la plage où ils pèchent pour leur petit. 
Nous empruntons une piste en direction de Camarones. La côte Atlantique est découpée et le paysage est superbe. Nous nous installons le long de l’océan pour la nuit. Nous remplissons la baignoire de Lucie sans nous soucier de notre réserve d’eau supposée être peu entamée. Grave erreur ! Les secousses dues à la conduite sur la piste ont fait vibrer les connections des tuyaux. Lorsque nous avons pris l’eau chaude pour le bain, la pression à provoquer leur déconnection ; les réservoirs se sont vidés !
11 décembre : Visite de la réserve naturelle près de Camarones : colonie de manchots et de lions de mer. Ceux-ci se trouvaient sur une plage de l’île Moreno et vu la distance ils étaient peu visibles même avec les jumelles. A la sortie de la réserve, le système de contrôle de pression des pneus passe en alarme ; un des pneus arrière est crevé. Nous nous rendons à l’unique station-service de Camarones afin de faire le plein diesel et d’eau. Le pompiste nous indique un « gomeria » (réparateur de pneu). Il est 17h30, donc la sieste est terminée mais nous n’y trouvons personne. Nous retournons chez le pompiste. En se frottant les mains, il nous dit : « Si vous le voulez vraiment, je peux trouver quelqu’un pour votre pneu ». Sentant l’arnaque, je fais comprendre à Laurent qu’il serait préférable de rouler avec le pneu crevé. Puisque Enzo a des roues jumelées et qu’en plus nous avons le système de remplissage automatique à air comprimé, nous roulerons encore 90 km ainsi.
12 décembre : Après avoir installé la roue de secours, nous nous dirigeons vers Comodoro Rivadavia. Nous nous installerons au camping municipal de Rada Tilly. Comodoro Rivadavia est située dans la région la plus pétrolifère d’Argentine. La campagne environnante est parsemée de puis de pétrole. La ville n’a aucun intérêt touristique. Nous y faisons réparer le pneu et graisser Enzo. Nous devons également lui trouver une nouvelle assurance. L’assurance de AGF Argentine ne couvre que le Mercosur. Dans quelques jours nous devrons traverser la Chili pour entrer en Terre de Feu. Sur conseil de Charles des « Déroutés », nous contactons Liberty Seguros. Cette assurance couvre le Mercosur et le Chili pour un prix nettement plus démocratique que celle d’AGF. 
Nous nous présentons au poste de santé publique de Rada Tilly pour que Lucie soit vaccinée. Nous veillerons à nous trouver en Argentine pour les rappels de 4 et 6 mois afin de ne pas multiplier les schémas de vaccination.
17 décembre : Visite des bois pétrifiés à proximité de Sarmiento en compagnie des « Déroutés » que nous avons retrouver à l’entrée de site. Les enfants sont évidemment heureux de se retrouver. Une des batteries de la cellule est déchargée et la pompe à eau froide a grillé Charles nous refile une pompe Shurflo défectueuse ; nous pensons la faire réparer en ville.
18 décembre : route et nuit à Fitz Roy. 
19 décembre : Visite des bois pétrifiés près de Tres Cerros
20 décembre : Parc national de Monte Leon ; nous sommes protégés du vent par une petite falaise mais il pleuvra toute la nuit. Le matin, nous voyons apparaître les… »Déroutés ». Gaëtan calcule le nombre de fois où nous nous rencontrons. Ils nous invitent à dîner car il y a peu de chance que nous nous revoyions ; nous allons emprunter des itinéraires différents. Pendant l’apéro, les enfants jouent chez nous. Tout à coup, nous entendons hurler : la partie inférieure de la porte de la cellule s’est envolée à la plus grande stupéfaction des enfants. Il s’avère qu’un des montants en bois de la porte était pourri. Après le repas et grâce à un morceau de bois de Charles et à un reste d’alu, les hommes la réparent. Bien des réparations sur les motor-home sont réalisées grâce aux différents bouts de bois, d’alu, de mousse, vis, silicone, ficelle, rivets qui s’échangent entre voyageurs au gré des désagréments. La journée se terminera par une ballade de 5 km pour voir une colonie de manchots. Vers 21h30, nous irons tous au lit, petits et grands sont épuisés !
22 décembre : Petite réparation de gaz chez nos voisins. Ils se dirigent vers El Calafate et le Perito Moreno. Quant à nous, nous espérons encore pouvoir être en Terre de Feu pour les fêtes de fin d’année.
23 décembre : Nous traversons en une ½ h le détroit de Magellan sur un bac. Quelle émotion de traverser ce détroit mythique. Nuit à la frontière Chili/Argentine à San Sébastien en Terre de Feu. 
24 décembre : Les douaniers sont sympa et les démarches se réalisent dans une ambiance festive. Réveillon le long de l’océan à Rio Grande
25 décembre : Noël le long du Lac Fagnano à Tolhuin. Le lac est magnifique et nous découvrons les premiers pics andins enneigés.
26 décembre : Arrivée à Ushuaia, camping Pista del Andino. Nous y rencontrons de nombreux voyageurs au long cours, surtout des allemands. Cette ville n’est pas très jolie et est dédiée au tourisme. Quelques musées valent le détour et surtout elle est le point de départ pour les croisières en Antarctique. Nous observerons les paquebots au port qui transporterons des touristes pouvant se permettre ces croisières à 1000 US$ la journée. Le voyage dure de 5 à 10 jours.
31 décembre : Réveillon sur la Laguna Verde dans le parc national de Terre de Feu à l’ouest d’Ushuaia en compagnie des « Muselle » et des anglais Paul, Gil et Eliot. Au menu : barbecue, salade et gâteau. Le premier décembre, les « Philounass » nous rejoignent. Il bruine toute la journée. Paul et Laurent tire le câble du treuil et monte une tyrolienne pour le plus grand plaisir des enfants.
Nous ferons plusieurs ballades dans ce parc. Les enfants se croient dans le jardin des Teletubbies car de nombreux lapins s’y promènent.
6 janvier : Camping sauvage à l’Estancia Harberton
7 janvier : Camping sauvage à l’Estancia Moat. Elle se situe à l’est de l’estancia Harberton et représente le point le plus austral où nous soyons allé. A cette latitude et à cette saison, les couchers de soleils sont interminables. Les nuages et le canal de Beagle prennent d’étranges couleurs.
8 janvier : De retour au Lac Fagnano à Tolhuin
9 janvier : Sur la ruta « a » en direction de l’épave du Desdemona, nous constatons qu’une tonte de mouton est en cours dans une estancia : moment inoubliable pour les enfants. 

Bois pétrifiés

Le site près de Sarmiento est constitué d’arbres âgés de 70 millions d’années ; les arbres du second site sont âgés de 150 millions d’années. Bien que le processus de pétrification soit identique l’aspect des arbres est bien différent.
A cette époque, l’Argentine était une région subissant de fortes secousses sismiques et victime de nombreuses éruptions volcaniques. La Cordillère des Andes n’existait pas encore et l’Amérique du Sud était attachée à l’Afrique. La région était couverte par une forêt d’araucaria. Ces araucarias mesuraient jusqu’à 100 de haut et avaient plus de 1000 ans lorsqu’ils succombèrent.
Le processus de pétrification (transformation d’un organisme vivant en pierre) est composé de différentes étapes. Les secousses sismiques et des vents violents faisaient chuter les arbres. Les éruptions volcaniques recouvraient la terre de poussières. Lorsqu’il pleuvait l’eau des pluies se chargeait en particules de poussières dont la silice et s’introduisait dans les fibres des arbres. Cette poussière minérale se cristallisait dans les petits espaces vides des fibres de l’arbre. Il faut des millions années pour que ce processus de pétrification arrive à son terme. Ces forêts d’araucarias pétrifiés ont été partiellement  mises à nu par l’érosion.

Par Xavier

04 par Xavier

Nous sommes allé à Punta Tombo. C’est un endroit en Argentine ou il y a 50000 manchots. C’est énorme. Sur la piste pour y aller, il y avait plein de manchots qui traversaient. C’est marrant comment ils traversent. Il y a un groupe de manchots qui attend d’un coté de la route et quand un se décide, les autres suivent. Quand on était sur le parking, les manchots se couchaient à l’ombre des voitures. Nous avons marché au milieu des nids des manchots. Les barrières étaient assez hautes pour que les manchots puissent passer. Je suis passé sur un pont au dessus du chemin utilisé par les manchots pour aller à la plage. On ne pouvait pas s’arrêter dessus pour ne pas gêner les manchots. Ils font des nids en creusant des terriers ou s’abritent sous les buissons car leurs petits ont des prédateurs : les renards et les oiseaux. Les manchots font à peu près 50 cm à l’âge adulte. Pour nourrir leurs petits, ils avalent des poissons qu’ils régurgitent dans le bec des bébés… beurk. Il y a un manchot qui est venu me mordre le dos avec son bec. J’ai été surpris et tout le monde a ri. 
Sur la route pour aller à Comodoro Rivadavia, il y avait plein de puits de pétrole. Sur le parking des bois pétrifiés, nous avons revu « les déroutés ». Nous les avons visité avec eux. Ce sont des troncs qui sont devenu de la pierre. C’était une vallée splendide parce qu’on voyait les différentes couches de la terre. 
Pour le réveillon de Noël, nous nous sommes installé sur une plage de Rio Grande. A Tolhuin, nous sommes allé dans un camping où on ne passait pas sous la porte. Nous nous sommes presque planté en passant à coté de la porte. C’était un camping assez bordelique. 
A Ushuaia, je suis devenu tout fou avec tous les camions motor home qu’il y avait. Il y avait des allemands, des américains, des hollandais, des anglais, des suisses et des boliviens. Pour le réveillon de nouvel an Nous avons fait du camping sauvage sur une île au milieu d’une rivière avec des suisses, des allemands, des anglais, des français, des argentins et des brésiliens. Il y avait neuf enfants dont huit parlaient français. On a fait pleins de jeux ensemble et on a regardé des DVD. On a fait un barbecue et il y avait de l’agneau, de la saucisse et du bœuf. Chaque famille a préparé quelque chose et on a tout mis ensemble. Pour jouer, on n’avait pas besoin de lampe parce qu’il y avait toujours un peu de clarté dans la nuit. Le soleil se couche à onze heures mais le ciel n’est pas tout a fait noir.

Par Sébastien

05 par Sébastien

Les bois pétrifiés.

On a été voire les 2 plus grands bois pétrifiés du monde. Il y avait des troncs de 100 m de long qui s’étaient cassé en tombant. Ils avaient 150 millions d’années et ils étaient tombés à cause d’une tempête. Ces arbres datent de l’époque des dinosaures. Ils font plus de 2 m de large et les branches faisaient à peu près 50 cm de large. Je suis allé visiter un musée dans lequel il y avait des fruits fossilisés et des empreintes de pattes d’oiseau dans la pierre. Il y avait des traces de feuilles dans la pierre. Il y avait aussi des pointes de flèches et de lances d’indiens. Il y avait aussi des pierres de fronde. Ca servait à tuer les animaux pour avoir des peaux et de la viande. Il y avait aussi des animaux empaillés. Il y avait un renard dont le nom en espagnol est zorro. Il y avait deux chats sauvages et un genre de petit écureuil.

Bonjour tout le monde,

Les pingouins creusent avec leurs palmes des nids et ils habitent là dedans. C’est pour ça que là-bas, il y a plein de trous. Ils habitent là avec leur bébé. En tout cas moi j’ai vu des pingouins morts parce il y a des rapaces, des renards et des mouettes qui tuent les bébés. Ils sont blancs et noirs avec le tour des yeux rouges. Il y en avait qui faisaient leur nid sous un buisson et en dessous des petits arbres. C’était des buissons piquants pour se protéger des oiseaux et renards.

Je vais parler des bois pétrifiés. Puisqu’on a rencontré les « Déroutés » à l’entrée, ils sont venus avec nous pour la promenade à pied. Les troncs d’arbres étaient très durs comme du béton. Ils étaient bruns et beiges. Il n’y avait pas de gué quand on y est allé. Des fois, on devait faire attention parce que le chemin allait contre la falaise. Je me souviens plus des autres bois pétrifiés avec les gros troncs.

Pour aller en Terre de Feu, on doit prendre un bac et il faut ¼ d’heure pour tout traverser. Les vagues faisaient 1 m. de haut. On a roulé jusque San Sebastian pour passer la nuit. Puis on a été à Rio Grande et pour Noël j’ai dormi sur la plage de je sais plus quel océan. Celui de l’Atlantique. 
Le jour de Noël, on est arrivé à Tolhuin dans un camping un peu bordellique. Le lac était très beau. En face du lac, je voyais la Cordillère où il y avait des montagnes pleines de neige. 
Après, on est allé à Ushuaia. Heureusement qu’on n’est pas arrivés le jour de Noël parce que le camping était bourré.
J’ai oublié de dire que chez les pingouins, j’en ai vu un qui mettait sa tête vers le mur du nid et il a fait caca en même temps juste à côté du nid.
J’ai rencontré des Français : les « Muselles ». Dans le parc national, j’ai vu plein de renard et plein de lapin et on pouvait s’approcher à près de 1 m ou de 2 m. Si c’est plus près que 1 m. ,il s’enfuient. Là, on a fait un grand barbecue avec les « Muselles » et Paul, Gil et Eliot. On a mangé un gâteau et on l’a tout terminé. J’ai regardé un bête film chez les « Muselles ».
Le lendemain, Philippe, Nassera, Lucas et Orian ils sont arrivés. Nassera a fabriqué des crêpes. 
J’ai pas envie de parler des musées. Sur la longue piste, j’ai vu la tonte des moutons. Ils y en avaient plusieurs blessés parce qu’ils bougeaient de trop mais c’étaient de la faute des tondeurs. On ne tond pas les agneaux. Après, je suis allé voir l’épave qui était même pas dans l’eau parce que c’était à marée basse. J’ai pas osé la toucher. On s’est installé près des Français. Le monsieur argentin qui était avec eux il m’a fait prendre un saumon avec mes mains qui était tué. Il était glissant et faisait 4 kilos. Le jour après, on l’a mangé mais que la moitié. Après on a mangé les restes de poissons.
Après je suis allé au camping de Rio Grande que Paul et Gil nous avaient dit. Les « Déroutés » sont arrivés et on a fabriqué des canne à pêche avec du bois, du fil et un coquillage. Le coquillage sert à l’hameçon, le bois sert à tenir la canne à pêche et le fil sert à relier avec le coquillage. J’ai pas su pêcher du poisson mais surtout des algues. Mais le monsieur du camping il a une épuisette. Il a vu un truc bouger quand c’était la marée basse. Il a été chercher son épuisette. C’était un long poisson plus grand que l’épuisette.

Au revoir tout le monde de Gaëtan

06 par Gaëtan

Par Gaëtan
photos
Par Lucie

07 par Lucie

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