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UNE FAMILLE EN AMERIQUE DU SUD

AQUANDES

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Par Laurent
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CARNET DE ROUTE 13

Nous entrons en Bolivie par l’Altiplano (haut plateau), nous découvrons de tout petits villages de maisons en adobe, les Boliviennes vêtues de jupes virevoltantes et coiffées de chapeaux melon,…
Le 1er mai, nous descendons dans La Paz. Cette descente est surprenante. La Paz, plus haute capitale du monde, est nichée au fond d’un canyon. Toutes les parois de cette gigantesque crevasse sont couvertes d’habitations. Comme dans toutes les mégalopoles, la pauvreté est choquante et le luxe est écoeurant.
Nous camperons sur le parking de l’hôtel Oberland. Au programme : ballade dans la vieille ville, rédaction du carnet de route « Chili », école, supermarché, téléphoner en Belgique,…Cette semaine d’activité calme, nous permet de bien nous adapter à l’altitude. Nous décidons de la visiter lorsque nous sortirons de Bolivie.
Cette capitale est bien différente de ses voisines. Ici, hommes d’affaires en costume et femmes en tailleur strict côtoient ces campagnards, ancien gardien de troupeaux de moutons, de chèvres ou de lamas, ces femmes au typique chapeau melon.
La tenue vestimentaire des femmes mérite un commentaire. La femme bolivienne est petite. Nos enfants s’amusent à les comparer avec leur propre taille. Leur visage rond est mis en évidence par les cheveux noirs jais tiré vers l’arrière et tressés en de longues nattes qui frôlent le bas du dos. Un petit chapeau melon est posé sur le sommet du crâne, il semble en équilibre…jamais il ne tombe. Sous un grand tablier, elle porte divers gilets et t-shirt mais pas de soutien-gorge. Les seins pendent bien bas ! Le tablier protège également une jupe plissée au couleur irisée portée pardessus une série de jupon. Une ou 2 paires de chaussettes et/ou de bas complètent cet accoutrement ainsi qu’une paire de petites chaussures. Cette tenue vestimentaire est rarement propre. Bref, la femme bolivienne que vous voyez sur les couvertures de magazines ou de guides est belle, très belle mais de loin seulement…Il y a une exception, certaines femmes de La Paz ne porte pas de tablier, et les couleurs de chaque élément de la tenue sont coordonnées. Dans ce cas, elles sont aussi belles qu’une indienne vêtue d’un sari ; dommage qu’elles ne soient pas aussi minces.
Le 7 mai, nous quittons La Paz en direction de Oruro. Nous nous arrêtons un peu à l’écart de la route pour passer la nuit. Comme partout en altitude, les journées sont agréables et parfois chaudes mais les nuits sont très fraîches. Le matin, au moment de redémarrer nous constatons que le auvent est partiellement arraché. On se souvient vaguement l’avoir accroché à des arbres trop bas à la sortie de La Paz. Nous décidons de l’enlever, de toute façon nous n’avons pas de quoi le refixer correctement. L’aluminium fera le bonheur d’un recycleur local et la bâche servira au battage de la quinoa.
Oruro c’est une ville comme Binche, elle a peu d’intérêt en dehors de la période de carnaval. Lucie sera vaccinée au « Secours Populaire ». Nous dormons à côté des thermes de Pazña où nous retrouvons une famille autrichienne.
On se dirige peu à peu vers le Salar d’Uyuni. On emprunte une piste afin d’y entrer par le nord. La piste est difficile. On a hâte de le voir. On contourne le volcan, Monte Tunupa. On en fini pas de le contourner. Le salar est là, juste de l’autre côté. La tension monte, on veut le voir, qui premier l’apercevra ? Emotion…Subitement, il est là, devant nous ! 
Immensité majestueuse d’un blanc immaculé !
On arrive au village de Tahua, on cherche une voie d’accès. Je devance Enzo à pied afin de vérifier si le sol est porteur. Premier contact avec cette surface salée. Le sel crisse sous mes chaussures. On rejoint l’Isla Incahuasi (ou isla pescadores) entourée d’une nuée de touristes pique niquant autour des Toyota des tour-opérateur. On s’enfuit…L’Isla Pescado se trouve à une ½ heure. De rares Toyota s’y rendent. Nous fêtons l’anniversaire de Xavier. Ensuite, on s’emmitoufle pour observer un des plus beaux coucher de soleil de notre voyage. C’est un de nos plus beaux bivouacs. Seuls au monde dans ce désert blanc…Nous nous réveillons le matin avec une toilette complètement bouchée…Face à cette blancheur, Laurent démonte la toilette et plonge « allègrement «  ses mains dans le caca !!! Par respect pour la nature, il creusera un trou dans le sable pour éliminer le tout. Nous nous rendons à Uyuni où nous passerons une nuit particulièrement bruyante devant la caserne militaire. On fait quelques courses au marché local et nous traversons le Salar vers le Sud afin de nous rendre dans le Sud Lipez. La piste située à la sortie du Salar au pied de petites montagnes n’est pas terrible. Au loin, nous apercevons des Toyota qui longent la montagne par une piste située sur le Salar. Il n’y a pas de Toyota lorsque nous arrivons à l’endroit où se situe la piste alternative. Nous empruntons la première devant nous. Quelques centaines de mètres plus loin, on s’enfonce d’un coup dans le Salar. Je devine des hommes et un tracteur dans un champ de quinoa. Laurent va à leur rencontre. Leur aide sera inefficace. Le soir tombe. Pour la première fois depuis que nous sommes marié je découvre que Laurent peut être anxieux. Il ne dormira pas de la nuit. Le lendemain, le fermier revient avec UNE planche de bois et quelques cailloux. A près une journée d’effort, les deux roues droites ont été soulevées, nous avons avancé de 50 cm et nous sommes à nouveau planté ! Deuxième nuit penché vers la droite. Via un Toyota (qui a emprunté une autre piste…), nous apprenons qu’un bonhomme du village voisin est réputé pour sortir les véhicules plantés. Il arrive fin de matinée après avoir ensaché de la quinoa. Il a du bois, des cailloux, de la paille de quinoa et une bonne technique. A 18h, nous avons avancé de 10 mètres. Xavier mesure ; cette nuit, nous dormirons penché de 8° vers la gauche. Lucie dort très mal depuis plusieurs jours. Nous sommes fatigué par nos nuits « pentues ». Le bonhomme reviendra vers 11h. On n’a plus de pain. Le matin, Laurent range un peu son matos, redresse les Taco-ar (système de contrôles de pneus). Depuis 3 jours, les garçons jouent aux petites voitures sur le plus grand lac salé du monde. A 13h, le gars n’est toujours pas là…Je m’énerve un peu…Les garçons vont dans la cabine, Xavier s’assied à côté de Lucie pour l’occuper… Laurent se met au volant et m’aide aussi à déplacer les bois. Peu à peu, Enzo sort de son trou et avance. Vers 14h30, le gars arrive enfin. A 16h, on est sorti du Salar. Retour vers Uyuni, il nous faut une bonne douche, se réapprovisionner en eau et en nourriture avant de descendre dans le Sud. On passe 2 nuits calmes au cimetière de trains. 
On retraverse le Salar d’Uyuni vers le sud en empruntant la piste en mauvais état et on rejoint la Laguna Hedionda.
Le Sud Lipez est une des régions les plus extrême au monde. De nombreuses lagunes aux couleurs mystérieuses, plusieurs Salars et un désert sont le décor de cette région située à plus de 4000 mètres d’altitude. 
Nous traversons le Salar de Chiguana. On s’y perd un peu et on stresse à l’idée de rester planté dans ce bout du monde inhabité. Nous nous retrouvons face à face avec une ligne de chemin de fer. Des traces de pneus passe par-dessus le ballast, celles des Toyota. On longe les rails, en espérant trouver un passage à niveau, le sol est de plus en plus mou, on rebrousse chemin. On aperçoit un Toyota qui franchi le ballast, on part à sa poursuite. Pour franchir le ballast les occupants du 4X4 doivent descendre du véhicule. Lorsqu’ils nous voient arriver, ils viennent vers nous, ce sont des touristes belges très surpris de nous voir ! Leur chauffeur nous indique la piste à suivre pour atteindre un passage à niveau. Ouf ! Enfin, nous sortons du Salar. 
Il faut toute la journée du 19 mai pour traverser le désert de Siloli. La piste est difficile, on avance lentement dans les ornières profondes et/ou la tôle ondulée. Les roches érodées par les sables et les vents ont des formes particulières ; l’Arbol de Piedra est une des plus belles. Je n’avais pas ressenti d’émotion particulière dans le désert d’Atacama car il est difficile de ressentir la solitude lorsqu’on perçoit des signes de l’activité humaine. Le désert de Siloli est bien différent. Ici, rien ne résiste ni au désert ni au froid ni à l’altitude. Je me sens bien dans cet univers hostile où rien ne peut vous atteindre sauf la mort.
En début de soirée nous arrivons à la maison du guarda-parque de la Laguna Colorada, située à 4600 mètres d’altitude. La nuit sera très froide. Il fait 4° dans le camion. Café, thé et lait chaud nous réchaufferont. Le diesel est gelé. Enzo est judicieusement placé ; ses réservoirs sont au soleil ; une heure plus tard nous démarrons. Emmitouflés comme pour aller au pôle nord, nous découvrons cette lagune aux eaux de couleur rouge qui scintillent sous les rayons du soleil. Le ballet incessant des flamants roses est grandiose. C’est magnifique !
Ensuite la piste est moins difficile. A 5000 mètres d’altitude se trouve le lieu-dit de Sol De Mañana. Nous observerons quelques minutes ces geysers de souffre. L’oxygène nous fait défaut, le vent nous coupe le souffle, l’odeur du souffre nous donne la nausée…
Nous effectuons nos formalités douanières au plus haut poste douanier de notre voyage. Il est situé juste à côté d’une exploitation géothermique. Utilisent-ils vraiment le terrain de foot à plus de 5000 m d’altitude ???
Nous n’avons pas le courage de nous dévêtir pour nous baigner dans les tout petits thermes de 5mX5m près du Salar de Chalviri. 
Lagunes et désert s’alternent. Les roches de Dali sont un ensemble de roches érodées particulièrement « artistiques ». 
Nous dormirons le long de la Laguna Verde ; nuit encore très froide…Cette lagune se trouve au pied du volcan Licancabur. 
Nous passons l’immigration bolivienne et ensuite la piste arrive en plein milieu du Paso de Jama côté chilien. Ce col à 4600 m fait la frontière de trois pays : Argentine, Chili et Bolivie. Nous décidons de nous rendre au poste frontalier argentin sans se présenter au poste frontalier chilien qui se trouve à San Pedro de Atacama 2500 m plus bas. Les Argentins auraient pu exiger notre passage au Chili mais ils seront sympas…Bien que nous soyons tout de même descendu de 800 m, la nuit sera encore très froide. Vivement les chaleurs tropicales du Brésil ! Nous avions déjà franchi ce col quelques mois plutôt. Maintenant nous sommes en hiver : des tas de neige jalonnent les bords de la route et toutes les petites lagunes sont gelées.
Cette étape de 24 h en Argentine est purement administrative. Nous rentrons à nouveau en Bolivie avec un nouveau visa touriste valable 30 jours.
Peu après la ville de Villazon, nous empruntons la piste pour Tarija. D’après notre carte pas très précise, il s’agit d’une piste importante. Elle est en fait très étroite et après 70 km de piste « en corniche », nous prenons un repas complet pour 3,20 euros dans le petit village de Yunchara. Ensuite la piste s’élargit et on traverse une zone de pampa et de lagunes. Au loin, nous apercevons Tarija, il nous faudra plus de 2h pour descendre de 1500 m vers la ville par une piste à nouveau très étroite. Cette piste très fréquentée est « en corniche » avec des précipices de 1500 à 2000 m. A chaque virage, un chien errant observe le trafic ! Il est 19h lorsque nous trouvons enfin l’hôtel La Pasarela à Coimata, petit village à côté de Tarija. Frédéric (le frère de Charlie à Arica au Chili) et sa famille nous accueillent chaleureusement. Il préparait des gaufres miam, miam…Nous les mangerons recouvertes de beurre à la cassonade. Quel régal ! 
Pendant une semaine, nous camperons devant l’hôtel. Enzo ira au garage pour une cure de jouvence. Nous remplaçons les pneus arrière. Le chauffe-eau qui n’avait pas supporté le gel à la Laguna Colorada sera ressoudé. Frédéric nous aide à trouver les professionnels dont nous avons besoin. Tarija nous plaît beaucoup avec son marché typique, son centre historique et ses habitants chaleureux. 
Les enfants s’amusent dans le trampoline et font des concours de grimaces avec Martin. Frédéric les fera profiter de la tyrolienne. Ils nous gâterons de tartes aux pommes, de frites et mousse au chocolat. Merci Frédéric, Nicole, François-Xavier, Nicolas et Martin pour votre aide et tous ces moments inoubliables.
Le 30 mai, à 15h, nous partons en direction de Villamontes. On s’arrête vers 17h30. Le brouillard rend la piste toujours étroite très glissante et la visibilité est très faible. Le lendemain, nous arrivons vers 17h à Palos Blancos. Nous devons attendre 18h pour poursuivre notre route car la piste est ouverte en alternance. Il nous faudra 3 h pour parcourir une distance de 60 km. Après quelques kilomètres de pistes en rénovation, nous parcourrons une piste extrêmement étroite. La nuit est tombée. Le côté droit d’Enzo effleure la roche et du côté gauche Laurent perçoit le précipice. Le camion mesure 2,50m de large, la piste en mesure 3. Le silence règne dans la cabine. Le souffle de notre voix pourrait nous faire basculer…À chaque virage, on croit mourir. On mourra ensemble et heureux…On arrive épuisé physiquement et moralement à Villamontes. Il est 21h, on boit un coup et on mange quelques chips. A 22h, on essaye de dormir. Nous ferons tous des cauchemars. Sauf Lucie qui, pour la première fois, dormira 8h d’affilée. 
Nous remontons vers Santa Cruz que nous contournons pour nous rendre à Samaipata. Nous croyions trouver une météo tropicale mais nous avons rendez-vous avec une météo typiquement belge. Gaëtan et moi attrapons la grippe ; nous sommes K.O. avec 39° de fièvre. Nous ne visiterons pas El Fuerte. La piste n’est pas praticable avec Enzo et nous n’avons pas le courage de marcher pendant 11 km dans la boue. 
Nous nous dirigeons vers Sucre. Nous campons dans la cour d’un hôtel où se trouve déjà les « Rossignol » que nous connaissions par internet. Au programme : visite du Musée des Arts Indigènes où nous sommes subjugué par les techniques de tissage, découverte des empreintes de dinosaures,… Le vendredi 8 juin, nous quittons précipitamment Sucre car un rallye se prépare et quelques voitures de courses sont préparées dans la cour de l’hôtel.
On se dit qu’il faudrait se dépêcher un peu si on veut voir l’Inti Raymi le 24 juin à Cusco au Pérou.
On dort dans le très beau petit village de Totora. On a entendu un drôle de bruit : problème de transmission ??? Le 10 juin, au matin, Laurent vérifie. Le diagnostic est sans appel : le croisillon de la boîte de transfert est mort. On avance au pas jusqu’au village de Epizana. Nous espérons y trouver un garage pour camion car il se trouve à l’embranchement des pistes Sucre Cochabamba et Santa-Cruz Cochabamba. C’est un axe important. C’est dimanche, le petit garagiste local ne peut nous aider, Laurent démonte le petit arbre. Lundi à 6h du mat’, il part en taxi à Cochabamba situé à 150 km avec son arbre. Gaëtan l’accompagne. La pièce n’est évidemment pas standard ; il faut l’usiner. Ils seront de retour mardi midi. Xavier, Sébastien, Lucie et moi en profitons pour faire connaissance avec les enfants du village qui nous prennent pour des extraterrestres. On étudie ensemble l’atlas scolaire de nos enfants. Les petits Boliviens sont fascinés par nos photos de famille. Ils ont du mal à imaginer que les grands-parents vivent si vieux. Ils ne peuvent même pas imaginer qu’une des arrière-grands-mères soit toujours vivante ! Lorsque Laurent est de retour, il remonte l’arbre. 
Nous prenons la route pour Cochabamba. Le gigantesque marché public nous fascine. Il est composé d’une multitude d’échoppes : vendeur de chaussures, de fruits et légumes, d’instruments de musique, de bibelots, de vêtements, de pâtisserie, de poisson, de viande, de GSM, de lacets. Les différents types de vendeur se répartissent dans des zones plus ou moins délimitées.
A La Paz, on fait quelques emplettes, on mange une fondue avec des Suisses. Nous décidons de visiter la ville lorsque nous redescendrons de l’Equateur et du Pérou avant d’entrer en Amazonie. 
Le 17 juin, nous partons en direction de la frontière péruvienne. Vivement Cusco et l’Inti Raymi.

Par Xavier

04 par Xavier

Le salar d’Uyuni est le plus grand lac salé du monde. On a pris une petite piste qui était très cabossée pour entrer sur le salar côté nord. On a contourné un volcan (je ne sais plus son nom). On entre sur le salar par une petite digue formée de pierre et de gravier. J‘y suis allé au mois de mai. Pas plus tôt car il était inondé avec 30 cm d’eau. Il y avait encore quelques flaques lorsqu’on est arrivé. Sur le salar, on roule très vite à du 80 km/h avec le camion. Il n’y a pas de bosses, c’est tout plat. Il ressemble à un désert sans dunes. Il n’y a pas de route, on peut rouler où on veut. Il y a quelques îles. Une des îles est payante pour aller voir des cactus ; c’est l’île des touristes. On n’a pas visité l’île car on avait déjà vu plein de cactus ailleurs. On a dormi sur une autre petite île. Là, seuls quelques Toyota de tour-opérateur y sont passés. Le guide d’un des Toyota nous a fait goûté le fruit d’un cactus ; ça ressemble vaguement à un kiwi ; c’est délicieux. Ensuite, on a admiré le coucher de soleil. Quand le soleil disparaît, il fait glacial et le vent se met à souffler. Ce coucher était magnifique. Ce soir là, on a fêté mon anniversaire de 11 ans. Au matin, nous avons joué avec nos voitures sur le salar. Le salar est blanc. Comme les rayons de soleil rebondissent sur le blanc on doit mettre ses lunettes de soleil. J’ai goûté un morceau de sel et c’est très salé ! Quand j’ai marché dessus, j’avais l’impression de marcher sur la neige parce que ça craque et ça crisse. Cela me fait penser à des grandes pièces de puzzle parce que quand l’eau s’évapore cela forme des flaques. Au bord des flaques il y a une accumulation de sel et quand ça sèche cela forme un genre de dentelle.
A certains endroit, il y a des trous qu’on appelle « ojos de agua » (yeux de l’eau). Il faut faire attention où on met les roues.
Sur le bord du salar en direction d’Uyuni, il y a des tas de sel. Le sel est encore récolté par quelques boliviens. C’est le sel utilisé dans la cuisine bolivienne. A la ville d’Uyuni, au sud-est du salar, je suis allé dormir au cimetière des trains. Il y a plein de train pourri sur lesquels les gens viennent prendre des morceaux de fer pour bricoler. 
On est retourné sur le salar pour en sortir par le sud pour se diriger vers la région du Sud Lipez. La piste de sortie du salar était tellement mauvaise que Papa a préféré emprunter une piste sur le bord du salar. Mais c’était très mou et on s’est enfoncé si profondément qu’on ne savait plus avancer. Alors, Papa a demandé à des fermiers qui travaillaient sur un champ de quinoa (cela ressemble à une céréale mais ça fait partie de la famille des épinards !) pour nous aider à sortir du trou. Il a fallu trois jours pour sortir de là. Ils soulèvent le camion avec des criques et ils glissent des planches, la paille de la quinoa et du sable pour ne plus s’enfoncer. Ça a coûté beaucoup d’argent. On en est finalement sorti.

Par Sébastien

05 par Sébastien

Je vais vous parler de la région du Sud Lipez. Dans cette région de Bolivie, il y a le désert de Siloli et plein de lagunes. Il y a une dizaine de lagunes de couleurs différentes. Il y a la Laguna Colorada, c’est la plus grande. Elle est de couleur rouge brique. Ce sont les planctons qui lui donnent cette couleur. Heureusement qu’il fait très froid au sinon ça puerait très fort. Les flamands roses mangent les planctons comme les baleines de la Péninsule Valdès, ils ont un filtre dans leur bouche. Il y a des milliers de flamands roses. Le vol des flamands roses est hyper beau ! Sur le bord de la Laguna, il y avait aussi des lamas blancs, bruns ou noirs. Xavier et moi avons trouvé une petite source d’eau chaude juste contre la Laguna Colorada.
La Laguna Verde est plus petite que la Laguna Colorada. Elle se trouve au pied du volcan Licancabur. J’avais déjà vu l’autre côté de ce volcan à San Pedro de Atacama au Chili. Le volcan fait la frontière entre le Chili et la Bolivie. Charles (les déroutés) a grimpé le Licancabur ; il a dû avoir très froid.
Entre toutes les lagunes, il y a le désert de Siloli. C’est un désert de sable où se trouve « l’arbre de pierre ». C’est arbre de pierre s’est formé avec le vent et le sable qui l’ont usé.
J’ai aussi vu des geysers. Ils étaient très chaud et sentaient très mauvais le souffre ; c’est l’odeur de l’œuf pourri. C’était à 5000 m d’altitude. Il faisait très froid. Le vent était glacé et très fort.

Je vais parler de la ville de Sucre. Cette une ville de Bolivie où il n’y a pas de sucre parce que là le sucre se dit « azucar ». Sucre c’est le nom d’un général qui a fait plein de guerre. Je ne sais pas si il mangeait plein de sucre.
Sucre est une ville vieille. Il y a des vieux bus pleins de couleurs. La plupart des bâtiments sont blancs et les toits sont bruns.
J’ai visité un musée du tapis. Il y avait de différentes sortes de tissus. Les femmes avaient un bois avec des trous dedans et une épingle. Les femmes passent l’épingle entre les fils qui étaient accrochés dans un grand cadre en bois. Sur certains tissus les fils étaient noirs et rouges. Sur d’autres tissus les fils étaient verts, brun, blanc, rouge. Il faut 4 mois pour faire un tissu de à peu près un mètre.
Maintenant, je vous parle des dinosaures. J’ai visité un musée des dinosaures. J’ai vu l’ancêtre du crocodile qui devait avaler des cailloux pour aller dans l’eau tellement il était léger. J’ai vu un diplodocus qui est un des plus grands dinosaures du monde, j’ai marché en dessous parce qu’il y avait un chemin en dessous. Du temps des dinosaures, il y avait une montagne où les dinosaures passaient dessus. Là où il y a les traces c’était plat à ce temps là. C’est parce que la Terre s’est pliée que c’est devenu une falaise. Les plus grandes traces de pas faisaient à peu près un mètre. C’est des pas de diplodocus près d’une crevasse dans la Terre.

4000 bisous pour toute la Belgique et aussi pour tous mes copains voyageurs
Au revoir tout le monde.

06 par Gaëtan

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